CIGARETTE
La cigarette est reliée aux poumons, symbole de vie, de liberté et d’autonomie, de communication entre soi et l’univers.
Elle est considérée comme une forme de protection, un « voile » qui permet de cacher certaines angoisses profondes :
- Je crois me protéger par cet écran de fumée qui m’enveloppe et qui m’empêche de voir la vérité.
Inconsciemment, la cigarette comble aussi des besoins inassouvis de l’enfance : premières tétées, chaleur, amour, affection de la mère :
- J’allume une cigarette sans y penser, c’est une habitude, un geste machinal, une manie devenue tellement importante pour moi.
- J’ai besoin d’équilibrer en plus ou en moins ma nervosité, mon excitabilité nerveuse.
- Je vis trop dans ma tête et la cigarette devient une échappatoire, une façon superficielle de relâcher mon stress.
- J’ai de la difficulté à prendre du temps pour moi et souvent le seul moment où je m’arrête est lorsque je fume une « ci-g-arette » (cigarette= si j’arrête)...
- Je veux retrouver « l’apaisement de ma mère », la sécurité de celle-ci.
- Il arrive souvent que j’ai très peu connu ce sentiment de sécurité étant enfant.
- Je me suis senti seul, loin de tous, angoissé.
- Ma mère peut ne pas s’être occupée de moi, je peux avoir l’impression qu’elle m’a éloigné de mon père.
- Ayant grandi trop vite, je ne sais trop que faire de toutes mes émotions et je n’ose expérimenter la jouissance corporelle.
La cigarette devient alors « une vraie jouissance » en elle-même. Elle devient la joie de vivre puisque cette dernière est inexistante dans la vie. Il arrive que cette joie ait été présente seulement quand la mère était près de soi étant très jeune et que, maintenant qu’elle n’est plus aussi présente, on a l’impression de n’avoir plus rien et d’être en état de manque.
Les relations avec les autres font peur :
- Si je fume, c’est parce que je fuis une situation trop désagréable, ma famille, ma vie.
Cette fumée rend encore plus nébuleuses les décisions. Elle manifeste un refus de l’autre et permet de garder les distances, surtout avec les gens qui ne fument pas et qui sont donc plus près de leur sensibilité. La fumée de cigarette devient un compagnon qui fait se sentir moins seul.
La cigarette augmente le rythme cardiaque et agit à titre de stimulant.
- Quelles sont les décisions que je n’arrive pas à prendre et qui me rendent la vie fade ?
Acceptez d’identifier vos vrais besoins. Prenez conscience que vous pouvez vivre dans l’illusion que la cigarette vous protège du monde extérieur.
Parfois, elle devient une « opportunité » d’ouvrir une conversation avec un étranger (« tu as une cigarette, tu as du feu ? ») ou elle me donne quelque chose à faire quand on est dérangé par une conversation (« je vais aller fumer dehors »).
Elle comble le vide ou les pauses pendant une conversation.
La cigarette devient partie intégrante des relations avec les gens. Elle sert dans les moments inconfortables. Quand vient le temps d’arrêter de fumer, l’obligation de repenser toute la façon d’interagir avec les gens. Accepter de communiquer davantage et d’une manière plus aisée.
Si vous désirez arrêter de fumer, il serait bon que l’on trouve la cause émotionnelle à laquelle cette habitude est reliée, ce qui facilitera grandement l’arrêt.
Vous verrez alors plus clairement ce que vous voulez vraiment dans la vie et vos besoins seront comblés en harmonie avec votre être véritable. Les limitations disparaissent et vous vous sentez libre d’évoluer à votre propre rythme. Vous savourerez chaque moment et vous sentiez en sécurité car vous saurez que je vous méritez d’être aimé.
A bientôt.