POIDS
Bien enfouie dans notre inconscient, tapie au fin fond de notre mémoire, se trouve la vibration de la "peur" de nos kilos en trop ou en moins.
Réveillons ensemble la solution de cette émotion.
Nous mangeons en réaction à une émotion. Nous mangeons pour ETOUFFER une émotion, pour REMPLIR un vide, pour COMBLER l’ennui, pour se CONSOLER, pour ne PLUS PENSER, pour ETRE AIME, pour se MONTRER FORT, etc. C’est un cercle vicieux… On a des kilos émotionnels, ce surpoids crée des émotions négatives qui nous pousse à manger… Puisque l’alimentation est plus facile d’accès aujourd’hui, il y a davantage de « kilos émotionnels ».
Perdre ou prendre du poids ne devrait plus être un combat, mais une quête de paix avec soi-même. Arrêter de se maltraiter avec des régimes voués à l’échec, ne plus se battre contre ses envies, ses désirs, ses émotions, car en étant sans cesse en guerre, on finit par craquer et par réagir de manière de manière impulsive, psychosomatique. Le chemin vers la paix se fera en allant à la découverte de toutes les émotions qui qui sont enregistrées en nous et qui régissent notre rapport à la nourriture. Ce chemin c’est également mettre le projecteur sur ce qui se joue entre soi, la nourriture et la relation présente ou passée à ses proches, ainsi que le rapport que l’on a avec son corps. Cette délivrance émotionnelle permet de retrouver une harmonie intérieure, d’être enfin soi-même.
A. Quel mécanisme dans le corps ?
Derrière le simple fait de manger un yaourt pour satisfaire une envie de manger, ou de refermer un pot de confiture une fois rassasié, il y a dans notre organisme, et en particulier dans notre système nerveux central une cascade de réactions chimiques.
Quand les aliments entrent dans notre corps, ou que le besoin de calories se fait sentir, des récepteurs l’enregistrent, par l’intermédiaire des cellules nerveuses ou d’autre cellules. Il se produit alors au niveau de ces dernières des modifications électriques ou biochimiques qui sont captées et transmises au cerveau par les hormones qui circulent dans le sang ou par les nerfs. Les hormones sont des protéines messagères qui sont dans le sang et qui mettent les différents organes, dont le cerveau, en contact les uns avec les autres. Produits par les glandes surrénales, le cortisol est l’hormone du réveil et de la mise en alerte. C’est lui qui permet la résistance au stress de la vie. Si notre environnement nous stresse ou notre adaptabilité est en difficulté, nous produisons trop de cortisol. Trop de cortisol signifie aussi prise de poids. L’organisme bascule en mode « danger, risque, famine » et met en réserve de l’énergie. Le cortisol modifie le stockage du sucre, réduit la masse musculaire ; modifie le stockage de l’eau et des fluides dans l’organisme. Il est directement lié à la prise de masse graisseuse au niveau de l’abdomen, il augmente le tour de taille, surtout chez la femme.
Manger un aliment qu’on aime particulièrement permet de pallier temporairement l’émotion négative et de produire un sentiment de bien-être, en particulier via une élévation de la sérotonine dans le cerveau.